Depuis la fin du mois d'avril, est publié à Tours un nouveau blog, le furet de Tours, qui révèle avec beaucoup de brio et d'audace quelques-uns des potins politiques de Touraine.

Et comme le furet ne ménage pas grand monde, les cabinets de nos élus bruissent déjà de rumeurs et d'interrogations pour découvrir qui se cache derrière le furet de Tours.

Il n'est pourtant pas bien difficile de connaître les auteurs de ce blog, créé par l'équipe orléanaise d'Oxynéo, tant le furet a semé derrière lui de nombreux indices.

Le premier indice nous est fourni par le Whois, service permettant de connaître le propriétaire ayant déposé un nom de domaine.


Et l'heureux propriétaire du nom de domaine "leFuretdeTours.com" n'est autre que... Robert Sabourin, membre de l'UMP et patron du Helder à Tours.

Pour mieux comprendre qui est cet "Intellectuel limonadier récurrent" et qui il soutient, on lira avec intérêt ce qu'en écrivait Christophe Colinet dans son livre "Un taureau dans l'arène" ou ce qu'en a écrit Olivier Pouvreau dans la NR du 11 octobre 2007.

Mais ce n'est pas le seul indice que le furet a laissé à l'attention des internautes curieux. Il est aisé également de découvrir que le furet de Tours est hébergé sur un autre blog tourangeau, celui d'Actu-labo, comme en témoigne ce lien valide à l'heure où nous publions ce billet.

Actu-labo est une publication des éditions d’Asklépios, société du groupe tourangeau MCM Presse, dirigé par le journaliste François-Xavier Beuzon, lui aussi membre de l'UMP, candidat malheureux aux dernières élections internes de l'UMP en Indre-et-Loire.

S'il faut se féliciter de la naissance de ce furet et des bonnes informations qu'il distille, on pourra peut-être regretter que l'animal ait voulu se ranger parmi les "esprits libres", sans dire à ses lecteurs à quel parti politique appartenait ses auteurs. Et s'étonner que ce furet si malin ait semé tant d'indices sur la toile...


PS : Pour être tout à fait transparent, je dois préciser que j'avais décidé de publier ce billet avant d'être cité par le furet et que ce billet n'est donc pas la conséquence de celui, plein d'humour, que le furet consacre au "petit berger des Pyrénées".


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