Je me suis débattu pour que eprsonne n'oublie cette histoire, les femmes et les hommes qui l'on animée. Guillaume en est, avec son courage de journaliste, de citoyen et de militant. Je tiens à le remercier ici de ce courage. Dans un monde de silence, ceux qui osent l'ouvrir ont du mérite ;)

Arrête, je rougis

Y'a pas de quoi !
Mais au moment de dresser l'inventaire, quand les générations montantes se dressent avant de prendre place en attendant que les vénérables s'en aillent, c'est bien d'avoir ce genre de moments, de discussions, où on voit qui est là, qui n'y est pas... qui en a et qui n'en a pas... je parle de courage, bien sur.

 des noms, des noms !!!! 

Salut Mossieur Guillaume,
D'abord merci de parler du bouquin de Christophe, c'est vraiment chouette de participer à la connaissance d'un vrai livre.
Mais bon, "inévitable", en parlant de moi, cela voudrait - il dire qu'on ne peut plus m'éviter?
Non, non, je cultive mon égo comme un Bonzaï. Petit, biscornu, mais esthétique! Et puis, "inévitable", ça me donne l'impression de ces intellectuels organiques qui fleurirent un un temps (que les moins de vingt ans....).
Allez Guillaume, pas de souci..... et amitié.
JP
PS (si je puis dire): "m'en voudrait de voir ton tein d'agrume verdir de âge"!

Salut Mossieur Guillaume,
D'abord merci de parler du bouquin de Christophe, c'est vraiment chouette de participer à la connaissance d'un vrai livre.
Mais bon, "inévitable", en parlant de moi, cela voudrait - il dire qu'on ne peut plus m'éviter?
Non, non, je cultive mon égo comme un Bonzaï. Petit, biscornu, mais esthétique! Et puis, "inévitable", ça me donne l'impression de ces intellectuels organiques qui fleurirent en un temps (que les moins de vingt ans....).
Allez Guillaume, pas de souci..... et amitié.
JP
PS (si je puis dire): "m'en voudrait de voir ton tein d'agrume verdir de râge"!

Jean-Philippe,

Au début je voulais écrire incontournable. Mais j'ai trouvé inévitable tellement plus drôle que je n'ai pu m'en empêcher. Mille excuses.
Alllez zou, pour me faire pardonner :

1. Je te paye une mousse quand tu veux
2. Je corrige mon article pour faire un lien vers ton excellent blog, ce qui permettra aux lecteurs, en découvrant tes analyses, de comprendre combien tu es incontournable plutôt qu'inévitable.

L'inévitable, ça n'était pas Jean-Philippe Roy : c'était l'éclosion d'un vrai débat démocratique sur une inévitable question : pourquoi RDDV s'est il systématiquement pris les pieds dans chacun des moindres replis du tapi rouge qui s'était déroulé devant lui. Et chaque inévitable intervenant a apporté d'inévitables réponses. Jean-Philippe, donc, mais aussi et bien sur Bruno Lavilatte, venu en homme libre, bien décidé à ne pas " mettre sa conscience au bordel"... Passionnant. Et un inévitable public de vrais passionnés de la chose publique. Un député, oui, Jean-Patrick Gille ! Qui aurait cru il y a un an que nous nous retrouverions aussi. Alain Devineau et Guillaume Lapaque dans le même forum, n'est-ce pas une belle preuve de la force démocratique ? Guilluame vous le dira, on a beaucoup parlé de la blogosphère politique, de ses enjeux... Bref, hier soir, je me suis couché moins bête !
Alors merci à Jean-Philippe, Bruno, Jean-Patrick, Guillaume, Alain, Martine... et tous les inévitables qui sont venus. De parole de libraire de la Fnac, " ça faissait longtemps qu'in avait pas eu un vrai débat au forum ".

Voici une explication de texte qui vous éclairera davantage sur la présence de Bruno Lavilatte au Forum Fnac. Elle est signée de Bruno Lavilatte lui même. C'est sa réponse à mon invitation, parvenue voici quelques jours :

" Au nom de la nature même de ce qu’est la politique : un débat d’idées naturellement contradictoire, dans une époque où tout est lissé, pré-pensé, pré-digéré, pré-assoupli, où ce lissage, cette pré-pensée, cette pré-digestion et ce pré-assouplissement sont le symbole actif de la décadence intellectuelle d’une société, donc à court terme de sa disparition. A bas une pensée politique « mir laine » ! Nouveau concept : « on appelle dans le champ de la philosophie politique, « mirlaine », une pensée politique tendant à s’assouplir au point de n’être plus consistante sur rien ».
Au nom de la nature même de ce qu’est la création littéraire : un acte libre, absolument libre, qui ne peut supporter le moindre encerclement idéologique et la moindre coercition personnelle au risque de renforcer définitivement tout ce qui vient d’être dit.
Au nom de la nature même du journalisme : dire ce qui est, et le dire au plus grand nombre.
Au nom de la nature même de ce que doit être sa propre conscience : faire ce que l’on estime être devoir fait
Bref, pour paraphraser Montaigne, je « n’enverrai pas ma conscience au bordel » : j’irai donc à ce débat pour être en accord avec moi-même et rester « maître chez moi ! » Ils devront tous s’habituer à cette nouvelle manière de faire. "

Si un jour on cherche une définition du courage en politique, on aura trouvé une pièce supplémentaire avec ces lignes.

Mais il n'est pas le seul à être sorti du bois : avez-vous remarqué l'arrivée de Stéphane Fradet...

On peut dire ce qu'on veut, mais Bruno est un Monsieur: respect!
Juste une remarque, en littérature, je suis plutôt un adepte de Georges Perec et de sa littérature sous contrainte. Donc je pense que, oui l'acte de création est libre, libre des contraintes qu'il s'est lui - même forcément imposées. Mais n'est ce pas là une approche de la déontologie journalistique? Christophe, Guillaume qu'en pensez vous?

Un deuxième petit mot, Stéphane Fradet représente l'aile radicale - Borloo, et le radicalisme mi chêvre - mi choux n'a connu son assouplissement (Mir laine?) que dans la seconde moitié de la troisième République. Et, avec le Grenelle de l'Environnement, si nous assistions au retour dans l'orthodoxie sémantique du terme radical?

Dans l'absolu du combat politique, tous fronts confondus - réel ou virtuel - il faut être capable de combattre sans cesse.;; tous les adversaires... y compris - et avant tout autre - soi-même...
Je crois que j'ai résumé le taureau dans l'arêne !

Et dans le combat des journalistes pour l'établissement de la vérité, c'est... pareil !

Tiens au fait, Christophe, on ne se connait pas assez pour que j'ai eu le privilège de t'infliger une de mes manies (intellectuelles rassurons ici nos lecteurs!) : tu parles de la vérité, dans un registre classique de la profession journalistique. Personnellement, j'ai un souci avec la vérité (au singulier), parce que je doute qu'elle existe. Je crois, en revanche que chacun a (ou peut avoir s'il l'a recherche) sa vérité. Autrement dit, je pense que l'activité scientifique, et d'une certaine manière aussi, l'activité journalistique, consiste à traquer l'erreur (qui elle est une) et ainsi, approcher petit à petit la réalité. En second lieu, et corrélativement, s'il est loisible de penser que, ce faisant, le scentifique comme le journaliste travaillent à trouver leur propre vérité, cette dernière est parfaitement incommunicable puisque par nature elle n'a de sens que pour celui (ou celle, ne soyons pas macho!) qui la porte.
Je conclue donc, relativement à notre cher taureau, que la violence qu'il ressent dans l'objet littéraire qui nous interesse, est consécutive au fait qu'il n'établit pas une vérité, mais la réalité que, peut être il ne souhaite pas voir, ou accepter de regarder.
Bon, là je suis sûr d'avoir définitivement déprimé le compteur du blog de Guillaume, mais pour les bonnes soirées d'hiver, je conseille quand même à toute la confrérie la lecture d'un bouquin de Gilles Le Bohëc, "les mythes du journalisme".
Have fun with tour little machines!

Oups, c'est pas Gilles, mais Jacques le Bohëc, et le titre exact est : "les mythes professionnels du journalisme", éd. L'Harmattan.
Sur le site, on peut se le procurer en pdf. Ok on n'est encore tout à fait dans le "libre", mais c'est bien pratique!

Je reformule (y'a un concept derrière ;) : " Le combat des... " Cette lutte pour l'établissement des faits permettant d'établir une vérité n'est pas le privilège d'un journaliste. C'est la liberté de chacun, journalistes, politologues, citoyens... Personne ne la détient, mais le nombre convergent peut s'en approcher. Parfois même, au delà de 50 %, ça définit une majorité ! C'est le moins pire des systèmes. Surtout quand les 50,001 % croient en une vérité tronquée... d'où le combat.

Ok, mais là, faut s'expliquer! sommes nous dans un travail de communication ou dans un travail journalistique? Dans la première hypothèse, on peut parfaitement admettre que la rhétorique emploie le mécanisme de la persuasion comme toute communication, et au premier chef la communication politique. En revanche, s'il s'agit d'un travail journalistique (ce que je crois), l'établissement des faits (notamment à travers la mise à plat et l'explicitation vers le grand public de tout ce qui a été recoupé) suffit à soi - même. Que l'acte ait un sens, j'en conviens, mais ce qui me semble faire sa force c'est qu'il rende sensible, dans toute sa crudité, le réel. Et cette force se suffit à elle - même. En l'occurrence, l'intérêt du bouquin, c'est le sujet et ce qui l'a animé : approcher l'épure d'une situation à proprement parler incroyable ou incompréhensible : quelqu'un qui possède toutes les propriétés sociales et culturelles d'un surdoué de la politique, chute "comme tout le monde" face à la réalité de la vie politique telle qu'elle se construit.

Combattre tous les adversaires à commencer par soi-même. Pour un homme public, se tromper sur soi peut permettre d'emporter son auto-élection au suffrage... individuel. Quand ça se traduit dans l'universel, il y a tromperie de soi et des autres.
Le refoulement de sa propre vérité, des dimensions de son égo, de ses tendances... On constitué l'essence même des plis du tapis, dont l'ombre était amplifiée par les projecteurs...

Pour faire chorus, ce petit extrait de wikipedia sur le refoulement:
"Ce terme de refoulement a été utilisé pour expliquer un fait constaté : la résistance. (S'il y a le phénomène visible de la résistance c'est, déduisons-nous, parce que le résistant ne veut pas voir ce qu'il se cache. Il préfère donc la dissimulation, signe qu'il y contribue. Il y a une force d'oubli : le refoulement). Mais alors le terme "refoulement" n’est pas le nom d’un fait constaté mais celui d’un principe causal hypothétique et explicateur d’un phénomène constaté (la résistance). Se pose alors la question de la nature de ce principe causal. Selon les positions épistémologiques, certains y verront une réalité alors que d'autres y verront une fiction imaginaire (une fiction sensée tant qu'elle permet de fonder une théorie explicatrice cohérente et en phase avec l'observation)".
Ce qu'a fait Christophe dans son bouquin, c'est objectiver le phénomène de résistance. C'est en ceci que je m'exprimai plus haut en disant qu'il ne peut pas être dans le registre de la vérité, mais de la réalité. Et d'ailleurs, vouloir aller plus loin relèverait du phantasme. A ce titre, le cas d'école tourangeau est susceptible d'éclairer de nombreux autres phénomène d'échec d'implantation, ou de refus électoral (ce qui revient au même mais dit d'une autre manière).

Et voila ce que je viens de recevoir sur ma boite mail:

05/07/2008 12h00 et 08/07/2008 10h00:
"Un taureau dans l'arène" c'est le titre du livre publié par Christophe Colinet aux éditions "In Libro Veritas".
Le sujet? Renaud Donnedieu de Vabres, son histoire, sa campagne tourangelle et son avenir...
Nous recevons pour en parler, l'auteur C.Colinet et l'éditeur de "Littérature équitable".
http://www.inlibroveritas.net/

Entre un vieux sex Pistols et un rif de Van Halen, vous entendrez causer en core et encore de....

La source, Jean-Philippe, ne jamai oublier la source : c'est l'annonce d'une intervention sur Radio Béton, effectivement...

J'ai oublié le principal: ça vient de radio Béton. Pendant que vous entendrez Christophe et Mathieu (son éditeur), sachez que nos deux vedettes dégusteront un p'tit Bourgueil et un Sainte Maure délicatement affiné par les mains expertes de nos bétonneurs préférés! ça c'est un vrai dispositif de communication ou alors je n'y connais plus rien!
A la vôtre!

Un très bon moment de démocratie où tout le monde a eu la parole dans la liberté de consicence et d'expression.

Cela m'a aussi, et non pas accessoirement, permi de découvrir une ville que je connaissais pas et des acteurs locaux passionnants et... sympas ;-)

Merci à vous tous pour ce moment autour du livre de Christophe.

Monsieur Sabourin, parodiant Jean-Claude Brialy, pourra dire : "tous mes amis étaient là !"...

Vous voulez la liste des Maçons présents, c'est ça ?

J'ai juste un regret : on a pas eu le temps de parler du rôle de Guillaume... Peltier !
Mais ça viendra.

En parlant du loup!

J'étais à la réunion du FRS ce soir aux Halles. Alors que le programme avait annoncé un débat sur la famille animé par Thibaut Coulon, le sujet a été éclipsé par un invité (mauvaise) surprise: monsieur Guillaume Peltier!
Je suis scandalisée par messieurs Brice Droineau et Thibaut Coulon qui étaient dans l'équipe municipale de Renaud! Comme certaines personnes présentes ce soir, j'ai été surprise par cette opération minable du FRS de faire entrer Peltier à l'UMP par la petite porte!
J'espère qu'il y aura des sanctions contre Brice Droineau et Thibaut Coulon!!!

Ah, cette Christine Boutin, c'est qu'elle en a de l'entremise...

Content, mon cher Pierre, de savoir que tu es devenue militante de l'UMP. On manquait justement de femmes. Parité oblige.
Pour le reste, en tant que militant depuis 5 ans à Tours centre, je me réjouis de l'arrivée annoncée de Peltier à l'UMP. Tes petites attaques anonymes confinent à de la discrimination anti-Peltier. A te lire, il faudrait demander l'exclusion de l'UMP de RDDV et de Pascal qui ont tout deux rencontrer Peltier à plusieur reprise à l'automne dernier, d'Hortefeux qui a annoncé sur RTL il y a dix jour l'arrivée de Peltier à l'UMP ou encore d'Alain Marleix qui compte parmi les amis de Peltier.
C'est à cause du sectarisme de la petite minorité que tu représentes que la droit perd à Tours depuis si longtemps.
Bien à toi

Cette tentative des représentants du frs à Tours est indigne et irresponsable!

Des Droineau et Coulon devraient immédiatement envoyer à RDDV leurs lettres de démission du conseil municipal (au cas ou le jeu des démissions les y ferraient entrer) s'ils assument un peut leur "connerie"... Mais j'en doute de la part de ces gens là!!!

Enfin je pense que les militants de Guillaume Peltier ainsi que ses électeurs serons à quoi s'en tenir si cette information se confirme...

"Militante UMP", vous n'en avez pas marre de tirer contre votre camp ?
Vos propos sont de la pure désinformation ! Moi aussi, j'étais présent hier soir aux Halles. Le débat sur la famille a été d'une grande qualité et n'a absolument pas été éclipsé par la présence, discrète et au fond de la salle de G. Peltier qui s'est d'ailleurs éclipsé juste avant la fin du débat.
Ce débat était public et annoncé dans la NR. Dès lors, n'importe qui pouvait s'y rendre. Y étiez vous réellement d'ailleurs ???
Ce qui semble surtout vous ennuyer, c'est la montée en puissance du FRS sur Tours. Et oui, nous avons des troupes, des responsables, des militants et surtout... des idées !

Alors cessez de montrer du doigt, mettez vous au travail (ou à vos chères études...). A bon entendeur !

Amusant le commentaire du participant UMP qui a mis son commentaire à 22H16. La réunion n'était pas fini et les trois personnes parties   bien avant la fin ont été  trés bien identifiées.
On peut demander des sanctions aussi auprés des autres personnalités qui déjeunent ou rencontrent régulierement Guillaume Peltier:  Brice Hortefeux, Philippe Briand, Herve Novelli, Serge Babari, Claude Greff....

Allez bravo au Forum du super travail que vous réalisez. La salle était pleine hier... Continuez...

Amusant le commentaire du participant UMP qui a mis son commentaire à 22H16. La réunion n'était pas fini et les trois personnes parties   bien avant la fin ont été  trés bien identifiées.
On peut demander des sanctions aussi auprés des autres personnalités qui déjeunent ou rencontrent régulierement Guillaume Peltier:  Brice Hortefeux, Philippe Briand, Herve Novelli, Serge Babari, Claude Greff....

Allez bravo au Forum du super travail que vous réalisez. La salle était pleine hier... Continuez...

Allez les petits jeunes plutot que de cracher sur votre camp concentrez vous sur vos études et vos examens.  Félicitation au Forum pour cette  soirée politique de qualité.

C'est amusant cette manie de ne voir la politique qu'à travers le tout petit boût de la lorgnette .... 

Le FRS a organisé un beau débat sur la politique familiale, sous l'angle de sa contribution à la politique économique, avec un universitaire et une présidente s'association familiale. Conciliation vie professionnelle / vie familiale, accompagnement des familles en difficulté, paupérisation d'une part importante des familles nombreuses, ... autant de thèmes qui ont été abordés, avec l'approche politique de la démocratie-chrétienne qui est celle du FRS, et qui a permis un très bel échange avec les participants (près d'une 100aine !).

Et certains n'ont retenu qu'une chose : M. Peltier y était ! Evènement extraordinaire dans le landerneau de la politique tourangelle, M. Peltier a assisté à un débat public sur la politique familiale ! Evidemment les espions habituels étaient postés, avec leurs habituels sourires mielleux, cherchant la petite bête et ravis d'en avoir trouvée une pour se donner l'illusion d'exister, et vite relayés par les habituels exécuteurs des basses oeuvres ...

Je crois qu'une édition spéciale de la NR s'impose ! M. Coulon en tant qu'animateur du débat doit sanctionné pour ne pas avoir interrompu la soirée en constatant l'arrivée de M. Peltier ! Que dis-je, il doit être brûlé sur le bûcher et ses cendres dispersées dans la Loire  ! N'en restons pas là ... boycottons la boulangère qui commet le parjure de vendre sa baguette à M. Peltier, à l'école qui accueille ses enfants ! Allez-y Messieurs les simplets, continuez, d'excommunier au nom de la tolérance !
 
Qu'est ce que la politique sinon l'intérêt du bien commun, d'agir avec ses convictions pour essayer de rendre le monde plus humain, de discuter avec ceux qui pensent différemment, d'exposer ses idées, de défendre ses propositions ? J'aurais aimé que Jean Germain, Jean-Patrick Gille, Marisol Touraine ... et d'autres soient présents, sur un  sujet qui permet de belles convergences entre les formations politiques. Ils auraient aussi été accueillis, avec le respect du à leurs fonctions, à leurs personnes et à leurs convictions. 

Lorsque je vous lis, lorsque je vous entends, lorsque je vous vois, j'ai honte d'appartenir à la même formation politique.

Avec toutes mes excuses à TouraineBlogs pour polluer un blog de qualité avec des échanges d'un si faible intérêt.

C'est curieux cette idée de pollution d'un blog sur un livre parlant de RDDV quand on évoque Guillaume Peltier.

 Revenons à nos moutons. Il restait à préciser sur ce débat une réponse à une question posée.

 

 

Aujourd'hui que le taureau dans l'arène vole de ses propres ailes, certains mauvais coucheurs, en panne d'arguments sur le fond, lui font ce procès : quelle violence de commencer ce livre par : " J'ai rarement détesté autant un homme que Renaud Donnedieu de Vabres ". D'autres même - ah, quel courage que de vouloir semer la division - m'ont dit qu'ils imaginaient l'auteur débordé par son éditeur.
Ben tiens !

Pour que les choses soient absolument et définitivement claires, l'éditorial de Mathieu Pasquini est interdépendant du reste de l'ouvrage. Nous avons, dans notre logique de partage et d'échange démocratique, universel et fraternel du savoir et la culture, coproduit cette oeuvre,  coproduit chacune de ses lignes et décidé d'un commun accord de l'osmose de l'ensemble.

Ne pas juxtaposer les échecs sur la scène nationale et les revers locaux aurait été une façon de tronquer une des facettes de RDDV, de tuer les éléments d'analyse, de ne pas permettre de comprendre une réalité du politique.

Quant à la forme littéraire, pour mémoire, que ceux qui s'offusquent de l'incipit en question se souviennent du Manifeste du Parti communiste, (1848), de Karl Marx et Friedrich Engels, qui commence par :

" Un spectre hante l'Europe : le spectre du communisme... "

Ou encore, mois politisé, mais pire, dans Tristes Tropiques, (1955), Claude Levi-Strauss, incontestable ethnologue, voyageur et explorateur, débute par un fameux :  

" Je hais les voyages et les explorateurs ".

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Incipit

Bref, on ne fait pas un livre comme un produit d'appel pour têtes de gondole de la grande distribution, surtout dans le monde du Libre.

 

Milles excuses Christophe de ne pas avoir pu venir samedi ! Et pour cause, je n'ai pas eu le temps de consulter mon lecteur RSS depuis un bon moment.
J'aurai bien aimer venir pourtant.
Et doublement déçu pour avoir manqué la visite de M. Pasquini !
Dès que tu as un peu de temps, n'hésite pas à me contacter, la mousse fraîche nous attends toujours :)

Of course, tu peux compter sur moi !

Un truc de dingue dans Le Parisien du jour, un article de  

Béatrice Houchard: on dirait que Renaud va enfin prendre une retraite bien méritée après tant d'efforts locaux.
 

- - - - - -

Renaud Donnedieu de Vabres, tout pour la culture

       

       RAPPEL DES FAITS. Le 16 mars 2008, pour la seconde fois, Renaud

       Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture de Jean-Pierre Raffarin et

       Dominique de Villepin, est battu aux élections municipales à Tours

       (Indre-et-Loire) par le maire socialiste Jean Germain. Une défaite sans

       appel : 37,94 % contre 62,06 %.

       LA POLITIQUE locale, c'est fini. S'il est toujours conseiller municipal

       (d'opposition) à Tours, Renaud Donnedieu de Vabres (RDDV pour faire plus

       court) prépare et organise ce qu'il appelle « la relève nécessaire ».

       Et, apparemment détaché, souligne : « Quand je suis sollicité, je dis

       aux gens d'aller voir le maire. » Sous-entendu : vous l'avez voulu,

       débrouillez-vous. A 54 ans, il a choisi de ne s'occuper que de culture.

       Avec le rang d'ambassadeur, l'ancien ministre oeuvre « ardemment » pour

       la présidence française de l'Union européenne, en supervisant la

       programmation culturelle européenne. En cherchant des mécènes, il

       retrouve, dit-il, « mes habituelles fonctions de mendiant ». RDDV

       organisera aussi, du 16 au 18 novembre, en Avignon, un forum

       international intitulé « Culture, facteur de croissance ». Objectif : «

       Faire prendre conscience des enjeux attractifs économiques de la culture

       » et « démarginaliser la culture ». Au-delà, il veut montrer que « les

       débats politiques sont des débats culturels ». Dernière preuve en date,

       selon lui : le référendum en Irlande. Sur son blog (rddv.fr) il parle de

       racines, d'identité, de rayonnement, de diversité, de fraternité,

       d'ouverture. Et travaille à un livre qui pourrait s'appeler « Oser la

       culture ». En guise de clin d'oeil, il annonce - sans vouloir en confier

       davantage - que son chien Diego, qui ne le quitte pas et dont il affirme

       être « l'agent artistique », tourne ce lundi matin son premier film pour

       Internet. Sûrement pour un site culturel.

- - - - - -

Si au prochain conseil municipal il n'annoce pas sa démission, c'est...

Diégo.... libre dans sa têêêêêêteu.....
Je sais, pas terrible, mais en fin d'année, je n'ai pas pu résister!
Amitiés!
JP

Pour démissionner au prochain conseil il faut qu'il soit présent...
Er ça c'est pas gagné!

Retour à la case départ.
Oui, c'est vrai. Comme l'a noté Guillaume L. dès le départ, je n'ai jamais été bien tendre avec le Modem ici et ailleurs. Reste que Guillaume a eu le courage d'ouvrir ce fil. Où on a appris - vous comme moi - beaucoup de choses intéressantes.
D'où cette spéciale dédicace, qui concerne aussi France 3 et TV Tours. Ces télévisions m'ont " offert " quelques précieuses minutes d'antenne. Et je ne vais pas oublier Radio Béton, qui accordera au Taureau dans l'arène une heure, le 5 juillet, entre 12 h et 13 h. Sans oublier des nombreux blogs et de leurs auteurs qui font dun buzz sur cette aventure.
Et la NR ? Dans sa grande mansuétude, avec une modération qui fait mon bonheur, quelques lignes pour annoncer le forume Fnac. Cette fois au moins, on ne va pas me reprocher d'avoir profité du système !

LAVILLATTE : Les Meilleurs Sites de cette Ville sur SitesDeMaVille : "Christophe Colinet à la Fnac de ToursIl suffit de taper "Colinet" dans le moteur de recherche de ce blog - dans la colonne de gauche- pour comprendre à quel point ce talentueux journaliste(*) de La Nouvelle République a, ces derniers mois, interpelé la blogosphère tourangelle. Et il ne manque pas de r"

Ce 8 juillet au conseil municipal de Tours a été célébré l'enterrement politique de Renaud Donnedieu de Vabres. Son esprit y planait à peine, mais son corps était absent. Comme avant, quand il était ministre de la culture et de la communication, ses obligations nationales et internationales l'on retenu dans cet ailleurs qui donne encore une fois terriblement, fatalement raison aux " le coeur à Paris et la tête à Bruxelles " d'un petit Guillaume qui en sortira grandi.
Peut-être Philippe Briand avait-il raison en voulant les réunir. Cinq ans de formation politique au sein d'une opposition intellugemment gérée auraient certainement permis de convertir l'ex-trême Peltier au radical-centrisme de la Touraine. Mais il va vite perdre le villiérisme pour gagner l'UMPisme.
S'ouvrir à l'altérité d'un Peltier pour que son groupe survive ? RDDV n'en fit rien, n'assumant que le marketing et pas le service après-vente.
Il a confié son pouvoir à Pascal qui fait le ménage avec une trop petit balais.
Et montent sur le devant de la scène ceux qui ont le courage de se dresser, debout, pour dire : " c'en est assez de l'obscurantisme ".
Bruno Lavillatte, avec un talent oratoire qui en a surpris plus d'un. Et le jeune Fradet. Ils ont voté contre leur groupe, avec la majorité de Jean Germain, car s'ouvrir à la Chine est un acte de courage au delà d'un calcul économico-touristique. Car ça n'est pas en fermant la porte aux rudoyeurs des droits de l'homme qu'on peut les convaincre de s'y rallier.
La vieille opposition est morte, vive la nouvelle ? Oui, je le crois, mais sans esprit partisan. Je le crois parce que Tours ne grandira pas sans une opposition intelligente.
C'est la Démocratie qui est en danger quand le pouvoir est absolu, certes, mais aussi quand les  oppositions sont crétines.

Je ne sais pas si je peux me permettre cette remarque. Mais j'ose quand même : c'est incroyable de voir à quel point le commentaire ci-dessus est plus agréable à lire, plus passionnant, que le compte-rendu du conseil municipal qu'a publié un quotidien de notre région.
Le jour où les journalistes retrouveront l'envie de se lâcher -moi le premier-, le jour où leurs canards leur lâcheront la bride, la presse retrouvera un avenir en couleurs.
Et je suis persuadé -c'est mon côté optimiste- qu'internet et les blogs vont aider la presse à évoluer.