Vendredi 13, un attentat facial
Source : Touraine Sereine
Suite de 4. J’attendais. Ma face s’est muée progressivement en bouillie de carton, en phrases livresques – et je ne savais plus à quel saint me vouer. Saint Attila, protégez-moi, mes cheveux ne repoussent pas. Voyez cette figurine qui m’empoisse les yeux, ces caractères rouges qui m’empâtent la langue. À quel saint me vouer, dans quel antre devenir ermite, dans quelle gangue attendre ma métamorphose ? À la crise de vers succéda l’image, douce et cruelle, de la chrysalide.
Par Guillaume CINGAL | Avant | 22/01/2006 11:25 | Après | Dernières mises à jour | aucun commentaire |
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