Sonnet fatrasie
Source : Touraine Sereine
Composer des sonnets est assez ridicule ; Mais enfin, je le suis en bonne compagnie. Par l'espace infligée à l'oiseau qui le nie Est, dans mon souvenir, plus que vos édicules. Placé petitement au haut d'un monticule Et laissant lentement me gagner l'agonie, Je compose ces vers, non sans quelque ironie, Conscient d'accomplir ce qu'ici j'articule. Est-ce un brouillard furtif qu'en ces mots j'entrevois ? La trace d'un feu mort m'avait laissé sans voix, À pêcher dans les eaux troubles de la Ténèbre Et comme je connais le pas feutré des morts (Ici, vous attendiez, pour la rime, funèbre), Je laisse les tercets vibrer sur leurs ressorts.
Par Guillaume CINGAL | Avant | 22/01/2006 15:30 | Après | Dernières mises à jour | aucun commentaire |
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