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Il y avait aussi des encres calligraphiant des silhouettes (d’Isabelle Genty), et un buste accompagné quatre photographies chromatiques (de Marie-José Laflaquère), mais j’étais venu faire un tour au magasin Cub’ Ink (21, rue Néricault Destouches, à Tours) pour voir les nouvelles images de fluides de Renaud Lagorce. Je ne fus pas déçu, même s’il n’expose que huit grandes photographies argentiques, collées sur aluminium.   L’artiste lui-même, dont C. m’a offert une petite œuvre en décembre, m’avait téléphoné pour m’avertir qu’il exposait, et j’avais relayé l’information sur ce carnet de toile.   Le travail de Renaud Lagorce est très particulier, à la limite du kitsch d’après C. Je suis, pour ma part, tout à fait séduit, sous le charme. Il met en image des fluides colorés, selon une technique qui m’échappe. La seule réticence que j’ai en ce qui concerne l’œuvre offerte, c’est son encadrement dans une ardoise de couleur beige foncé, qui se lie mal à la vue du fluide.   En revanche, les cadres d’aluminium des huit œuvres exposées au Cub’ Ink mettent au mieux en valeur ces fluides qui paraissent, selon l’angle ou l’humeur, fumerolles, nuées, radiographies, fleurs de poésie.   Lecteurs de la région, allez-vous faire une idée par vous-mêmes…

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