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°°°Soundtrack : Lizzy Ling - Black Butterfly°°°

J'ai mis le disque de Fredrika Stahl, et je me suis laissé bercer par sa si douce voix. Quelques lignes de Leopardi, et me réjouir de Rilke, un régal si intense.

J'avais juste envie de pleurer, j'ai de nouveau angoissé, parce que c'était comme démolir le mur sur que j'avais érigé, finalement. Détruire le symbole de l'énergie, du courage, du renouveau. Détruire la vie.

Sur le frigo, Papa a bougé les lettres, il leur a donné une forme de vague, comme pour me dire Presto. Presto, mes pieds fouleront le sable blanc, il s'enfonceront dedans. Quelques jours en juin, on attends.

J'ai rencontré Julie C., ma copine de lycée. On a fait la 2nde, les premiers jours ensemble, et le voyage en Grèce, mes larmes qu'elle a séché, quand elle m'avait croisé, errant seule dans la chaleur accablante d'Athènes.

Et là. Ces dernières soirées. Les verres de Mas Amiel. Encore. Juste du réconfort.

Sentir la chaleur de son souffle, la douceur de ses lèvres, se poser sur mon cou, mes épaules. Et nos corps enlacés, qui se quittent, au petit matin, la lumière du jour filtrant à travers les rideaux d'organza bleuté, là où il n'y a plus que les Je t'aime murmurés, susurrés, qui comptent.

*envies* D'une jolie lampe magique Living Colors. Des nouvelles et du roman de Jens Peter Jacobsen. De Jenny Alexander, Judy Blume, Maureen Johnston.

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