Les Trois Glorieuses
Source : Touraine Sereine
« Nos trois jours, c’est une horreur… » En 1830, Pierre-François Lacenaire tournait, en sa tête, sa conversion ironique. Je crois aux dieux du Nil et de l’Euphrate, Ciboule, oignon, dieux qu’on mangeait tout crus ; Je crois aux Dieux de Platon, de Socrate ; Je crois encore aux dieux de Mélitus ; Je crois aux Dieux du bonhomme Tibère, A tous les Dieux du vieux pays latin, A tous les Dieux qui ravagent la tere, Je crois au Dieu de Constantin. . Je me nourrissais, pour ma part, d’abats jetés aux chiens, emplissant mes bajoues à la manière de la grenouille du fabuliste. Comme un mauvais moine, en 1830, je dépérissais. Mais le glas, au clocher de la collégiale, me retrouva, vagabond, nu comme un ver.
Par Guillaume CINGAL | Avant | 23/01/2006 18:30 | Après | Dernières mises à jour | aucun commentaire |
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