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« Nos trois jours, c’est une horreur… »   En 1830, Pierre-François Lacenaire tournait, en sa tête, sa conversion ironique. Je crois aux dieux du Nil et de l’Euphrate, Ciboule, oignon, dieux qu’on mangeait tout crus ; Je crois aux Dieux de Platon, de Socrate ; Je crois encore aux dieux de Mélitus ; Je crois aux Dieux du bonhomme Tibère, A tous les Dieux du vieux pays latin, A tous les Dieux qui ravagent la tere, Je crois au Dieu de Constantin.   .   Je me nourrissais, pour ma part, d’abats jetés aux chiens, emplissant mes bajoues à la manière de la grenouille du fabuliste.     Comme un mauvais moine, en 1830, je dépérissais. Mais le glas, au clocher de la collégiale, me retrouva, vagabond, nu comme un ver.

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