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Pour faire un tour complet des anthropomorphes humanoïdes qui m'encerclent de leurs allures. Beure au tarin trompettant qui sourit à l'écran de son foulard drapée, futur jeune cadre dynamique certainement australien puisqu'en short à fleur en baskets et avec un sourire propre mais niais qui éblouit presque sa voisine, vosine qui cliquote nerveusement les sourcils constipés, en face derrière ses carreaux une jeune fille -Colombine, te voici- qui donne sa raison d'ête au mot dégingandé, une rousse-brune enfin qui se pose devant moi avec sa carrure impressionnante mais des des yeux ou se concentrent outre le maquillage les émotions d'un silex qui a roulé au fond du fleuve pendant des millénaires, enfin ces touffes cintrées d'une pince à chignon ou d'autre chose qui ne font face qu'à eux mêmes -mes imels, ma recherche d'emploi, ma mon avenir, ma vie- et qui ne font qu'appliquer à eux-mêmes ce pragmatisme uniforme et lénifiant qui glisse entre les doigts et nous tire en mal vers notre moi-même le plus asocial [..]

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