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Nous pensions que nos soucis de travail, nos craintes de perdre notre emploi suffisaient à occuper nos nuits.

Nous venons de découvrir que nous allions aussi craindre pour le peu d'économies que nous avions patiemment mis de coté pour nos vieux jours. Des années de privations, de fins de mois au cordeau, de face à face avec les désirs des enfants, d'oubli de vivre les plaisirs du monde [..]

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