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Guillaume Verdier Tombé pour la France LE PORNOGRAPHE, LA FRANCE, CAPITAINE ACHAB et L’ETE INDIEN… Quasi impossible de rater le comédien Guillaume Verdier cette année à Vendôme. Sa présence a fait sensation auprès du public lycéen lors de la projection de LA FRANCE ce mardi. L’équipe de Plan Rapproché a voulu en savoir un peu plus sur le parcours de cet acteur qui, à seulement 27 ans, a déjà 12 ans de carrière derrière lui ! Vous avez commencé le cinéma très jeune… Oui, j’avais 16 ans lorsque j’ai tourné mon premier film. C’était le premier long métrage de Jean-Paul Civeyrac, NI D’EVE NI D’ADAM. C’est un truc qui m’est tombé dessus, c’est vraiment de la chance.  J’ai toujours voulu être acteur étant petit et j’ai commencé à faire du théâtre jeune. Mais pour moi, c’était un peu un truc inaccessible. J’étais en seconde aux Lilas, en région parisienne, dans le 93, d’où je viens et où je vis encore. On est venu me voir et on m’a proposé de faire un casting. A partir du moment où j’ai fait ce film, ça a forcément été plus facile. J’ai aussi trouvé un agent. C’était un « casting sauvage » ? Oui, ils ne trouvaient pas le rôle pour le personnage principal de NI D’EVE NI D’ADAM. Ils allaient jusqu’à faire les sorties d’écoles pour caster des gens. C’était pour un rôle de petit voyou mais auquel on s’attache car il n’est pas si mauvais que ça ! L’histoire se passe dans la banlieue de Saint Etienne. C’est un film assez sombre et violent, mais pas dans les images. Tout s’est enchainé facilement après ce tournage ? Pas tellement. Cela fait un an et demi que je vis de mon métier. Auparavant, j’ai beaucoup travaillé avec les écoles de cinéma, les films de fin d’année à faire, des choses comme ça. Pour gagner ma vie,  j’ai du faire pas mal de boulots : j’ai été agent de sécurité, serveur, chauffeur-livreur, etc. A chaque fois, c’était des CDD assez courts. J’ai fait ça pendant 8 ans. Et puis, j’ai enchainé quelques tournages, L’ETE INDIEN, LA FRANCE, CAPITAINE ACHAB et GUILLAUME ET LES SORTILEGES. Ce film n’est sorti que sur Paris mais il est toujours à l’affiche actuellement. Tout ça m’a permis d’être intermittent, ce qui est un soulagement. Et depuis j’ai retourné dans des films qui vont sortir prochainement. Quels sont ces projets ? Un téléfilm pour France 2, LES VACANCES DE CLEMENT. Si je porte la moustache, c’est d’ailleurs  pour ce film. Il me reste encore un jour de tournage. Ce rôle est assez différent. Je joue le rôle principal, un père de deux enfants et je suis marié avec Laetitia Spigarelli, qui a joué dernièrement dans LA QUESTION HUMAINE de Nicolas Klotz. Ce film sera diffusé en mai 2008 sur France 2 pour les 40 ans de mai 68. Et j’ai des petits rôles pour le prochain film de Josiane Balasko, CLIENTE et celui de René Feret, UNE ETOILE DANS LA NUIT. Vous aviez également un petit rôle dans HORS DE PRIX de Pierre Salvadori… Oui, je jouais un serveur mais on voyait surtout mes mains ! En fait, je connais Pierre Salvadori car ses producteurs sont chez Pelléas , comme Jean-Paul Civeyrac. J’ai fait pas mal de figuration dans des films de Salvadori, par exemple dans COMME ELLE RESPIRE et APRES VOUS. On me voit dans le fond. Mais j’aimerais beaucoup tourner avec lui.  A chaque fois, il me dit qu’il faudrait que je te donne un rôle plus parlant ! Je suis tout à fait ouvert à cette proposition ! On a vraiment l’impression à voir votre parcours que vous appartenez à un petit cercle de réalisateurs qui se connaissent… Alain Raoust, Philippe Ramos et Serge Bozon sont tous des gens que j’ai rencontré par le biais de Jean-Paul Civeyrac. C’est vraiment lui qui m’a initié. Tous ces réalisateurs que j’ai cité ont un énorme amour du cinéma. Ils ont envie de faire des nouvelles choses, intéressantes et intelligentes. Y a-t-il un rôle que vous rêvez d’incarner ? Je suis un grand fan de films d’horreur en fait. Mon rêve serait d’ailleurs de jouer et de réaliser un film d’horreur. Avec  le physique que j’ai, je pourrai par exemple jouer Dracula ou alors un serial killer, genre Hannibal Lecter. En tous cas, j’aime bien changer de tête, Ca me plait qu’on ne me reconnaisse pas d’un film à l’autre.

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