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Voici comme promis quelques nouvelles du Festival de Vendôme où je passe la semaine. Voici quelques uns des articles que j'ai fait pour la revue Plan Rapproché, distribuée aux festivaliers. Olivier Broche L’éternel galopin Du théâtre au cinéma, en passant par la télé, le parcours d’Olivier Broche est riche mais souvent méconnu. Pour beaucoup, Olivier Broche reste avant tout le gamin tête à claque des Deschiens. Sa présence en tant que juré cette année à Vendôme est une bonne occasion d’en savoir un peu plus sur ses activités depuis la fin des Deschiens , son rapport au cinéma et ses projets.    Ce n’est pas la première fois que vous faîtes partie d’un jury de festival. A quoi êtes-vous sensible habituellement ? Oui, j’ai été juré quelques fois, notamment au festival nordique de Rouen. J’ai également l’habitude de délibérer car je suis un lecteur assez régulier de scénarios de courts métrages, par exemple pour « La Collection » de Canal+. Mes critères sont différents lorsque je délibère sur un scénario ou un film, mais j’accorde beaucoup d’importance à l’écriture. Ce qui est raconté doit faire sens et, si possible, que cela parle au plus de monde possible. Je ne suis pas radical dans mes goûts et je pense que ce qui est exigeant peut être populaire aussi.  Quels liens avez-vous avec la Région Centre et Centre Images ? Il y a plusieurs années, j’ai obtenu une aide pour un court métrage que j’ai co-réalisé avec mon cousin qui s’appelle LA VIE EST A MOI. Je suis également revenu en tant que producteur pour le film d’Eugene Green, LES SIGNES. Comment êtes-vous passé de la comédie à la production ? J’étais acteur avant les Deschiens et je le suis toujours. Les Deschiens prenaient peu de temps, 3 ou 4 jours par mois. Cela pouvait donner l’impression qu’on ne faisait que cela mais cela ne représentait que 5% de notre travail. A la naissance de mes enfants, j’ai eu un peu de temps et j’ai fait des rencontres. Un de mes copains a eu une idée de production que je trouvais très bien, à savoir demander à des cinéastes de faire un film à partir d’une œuvre d’art contemporain. C’est comme cela que nous avons commencé à travailler avec les Larrieu, puis Ferrara Barbosa, Green et Bonello. Nous avons produit 6 films : 2 documentaires et 4 courts métrages. C’est quelque chose de très ponctuel et très marginal. Quels sont vos projets actuellement ? J’ai un documentaire en cours et je prépare des pilotes sur des portraits d’homme politique de la IVe République. En tant qu’acteur, je tourne dans un téléfilm qui s’appelle MARIE ET MADELEINE dans lequel je joue un collaborateur, une espèce de comédie qui se passe en 44. Au théâtre, j’ai pour projet d’interpréter seul en scène un texte de Paul Léautaud. C’est un écrivain de la première partie du XXe siècle, qui est surtout connu pour son journal littéraire et ses entretiens avec Robert Mallet. J’aime beaucoup Léautaud pour sa légèreté, son ironie et son côté réactionnaire. Il a plein de qualités et de défauts que j’aime. C’est la compagnie de François Morel qui me produirait. Enfin, avec François Morel et Olivier Saladin, nous avons le projet de monter un spectacle autour des écrits d’un dessinateur qui s’appelle Chaval. Vous avez donc toujours des contacts avec les Deschiens… Envisagez-vous une reformation un jour ? Cela ne se ferait jamais sans Jérôme Deschamps et il est parti vers d’autres projets. Mais les Deschiens, c’est bel et bien terminé. Je ne vois pas comment et pourquoi cela pourrait renaitre de ses cendres. Maintenant les gens peuvent voir le DVD. Est-ce que votre personnage vous poursuit encore ? Oh là là, oui c’est dingue ! Mais ça ne me dérange pas du tout ! Il vaut mieux ça que rien, dans la mesure où c’est toujours un repère! Je trouve que j’ai fait des choses beaucoup plus importantes que ce rôle de petit gamin. Pour moi, c’est une petite réputation qui repose sur quelque chose d’un peu artificiel : j’avais un rôle très secondaire. Ce qui a demandé beaucoup de travail occasionne peu de retours et inversement… Mais si c’est ce rôle qui marque à cause de sa diffusion de télé, c’est comme ça ! Cela me sert au bout du compte ! Cela me permet de faire d’autres choses à côté.

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