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Voici les commentaires du Nouvel Obs

Le président de l'Assemblée nationale, Patrick Ollier (UMP), a déposé plainte pour "propagation de fausses nouvelles" après la diffusion d’un mail dénonçant les indemnités versées aux parlementaires non réélus.

Une décision et non une loi

L'augmentation de l'allocation chômage versée aux députés a été décidée en 2003, non par une loi mais par décision du bureau de l'Assemblée nationale, qui ne nécessite pas d'être approuvée par une loi. Elle n'avait pas été rendue publique à l'époque.

En mars dernier, cette décision avait donné lieu à une vive polémique, y compris de la part du candidat UDF à la présidentielle François Bayou, mais avait été défendue par le questeur UMP Claude Gaillard et par le questeur PS, Didier Migaud.

Le système prévoit une indemnité "différentielle et dégressive" versée pendant cinq ans aux députés qui ne sont pas réélus et financée par une cotisation spécifique payée par les députés.

Ce système "d'allocation d'aide au retour à l'emploi" avait alors été approuvé à l'unanimité du bureau pour remplacer celui de la "garantie de ressources" mis en place en 1994.

Selon l'ancien questeur UMP de l'Assemblée nationale, Claude Gaillard, 79 anciens députés avaient été concernés par ce fonds et "seuls 11 en ont bénéficié pendant 18 mois" après les législatives de 2002.

Pardonnez-moi, devant cette explication, je n'ai toujours pas compris combien, combien de temps, avec quelles obligations de retrouver un emploi...

Je trouve normal que nos élus bénéficient d'une aide de retour à l'emploi et d'une indemnisation de type chomage comme tout salarié. Après tout c'est un travail qui mérite salaire.. Même s'il y a souvent cumuls... Et s'il y a cumul.. Peut-on parler d'un emploi ? Je ne pense pas qu'ils aient besoin d'un service d'outplacement etant donné leur carnet d'adresse [..]

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