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Mardi, deux heures de l’après-midi. Il est presque dix heures du matin ; je me sers la première tasse de thé, et l’odeur du lapsang souchong, dans l’air frais de la grande pièce de vie que commencent à chauffer les rayons vitreux du soleil, me ramène onze ans en arrière, dans ma thurne rue d’Ulm, où la théière de lapsang souchong accompagnée de biscuits Speculoos (achetés au kilo au supermarché Ed) constituait mon habituel petit déjeuner. J’avais même, l’été suivant (ou était-ce l’été 1994 que je m’attaquai à Féerie ?), composé le petit poème minimaliste suivant : on buvait du lapsang souchong clong la théière faisait clong contre les mugs   Ce doit être mon premier thé fumé de l’année. Bonne année !  

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