Source : Adrien Soissons

Je salue la victoire de Jean-Patrick GILLE et de Marisol TOURAINE qui ont tout deux, mais autant que les autres candidats socialistes en Indre et Loire, ramé à contre courant durant toute cette campagne. A contre courant parce que nul ne prédisait la victoire de la gauche sur ces circonscriptions. Parce que chaque jour, un peu plus, les titres des journaux et de la presse en général, n’encourageaient pas les citoyens à s’intérresser aux enjeux des législatives. Parce que chaque jour, un peu plus on nous disait “mais? Sarkozy a gagné, c’est foutu”. Parce que chaque jour, un peu plus, on nous accusait de sectarisme refusant l’ouverture à la Sarkozy. Parce que chaque jour, un peu plus, certains causaient diptères pour ne pas parler de pouvoir d’achat, de santé ou de renouveau des institutions, c’est trop long, c’est trop chiant. Parce que chaque jour, un peu plus, c’étaient joué d’avance, le marc (du café pris le matin à la cafetéria de la rédac’) l’avait prédit. A cent mille lieues de la réalité, certains ont été “surpris” du ressac rose aprés la vague bleue. La politique ce n’est pas être dans le journal avec un grand article et des chiffres mirobolants de présence à des pots avec d’ancien-judoka-charitable-roulant-en-porshe-dans-les-cités. La politique c’est un travail de longue haleine, épuisant, dans lequel il n’y a aucune reconnaissance à rechercher, c’est le militantisme. On ne fait pas ça pour soi, mais pour tous. Etre à l’écoute ce n’est pas serrer des mains sur les marchés et se sentir faussement intéressé du problème d’untel, puis de refuser de débattre quand on est mis en question. Ce n’est pas de l’incantation, mais de l’action [..]

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Par Adrien Soissons | Avant | 19/06/2007 04:08 | Après | Dernières mises à jour | aucun commentaire |