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Il faut que je donne quelques précisions sur les deux photographies qui illustrent une sorte de poème en prose écrit et publié samedi dans ce carnet, “Hymne”.   L’une, qui a pour titre « Bibliothèque municipale » représente le ciel nuageux et couvert au-dessus de la Loire, avec le haut du monument aux morts proche de la place Anatole-France (sa statue dorée), le dôme adamantin de la bibliothèque, et un pylône qui fend l’air pour redresser sa course en un point invisible de nous. C’est un lieu (une vue) bien connu(e) des Tourangeaux.   L’autre, intitulée « Trinité », représente, encadrée par un creux dans le mur des jardins du Musée des Beaux-Arts, un horodateur et un lampadaire, notre Renault Clio, garée vendredi à cette place après un créneau somptueux. Cela peut paraître trivial, d’autant qu’il vous faut me croire sur parole : au moment du créneau, il y avait, devant et derrière, des véhicules très proches, et la place de stationnement était un trou de souris. Ce n’est qu’une demi-heure après que je me suis avisé que la proximité de l’horodateur pouvait faire un cadrage intéressant. Après rognage des parties de droite et de gauche pour ne pas avoir à subir la vue de pare-chocs disgracieux, voici l’image. (D’ordinaire, je ne retouche pas. (Diable ! je vous demande bien de la confiance sur parole aujourd’hui !)

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